
A la recherche d’un nouveau métier
Comme je le mentionnais dans mon précédent article, le déclic de ma reconversion a marqué le début d’une quête intense : trouver un nouveau métier. Mais ce n’était pas une mince affaire. Non seulement je n’avais aucune idée claire de ce que je voulais faire, mais je devais aussi évaluer ce qui était réalisable, compte tenu de mes diplômes et de mon parcours.
Et maintenant, je fais quoi?
Mon seul bagage était mon Brevet Technique des Métiers (BTM) pâtisserie. Et là, première surprise : ce diplôme n’équivaut pas à un Bac+2, mais seulement à un niveau Bac. Cela limitait déjà mes options de formation.
« Le premier pas pour obtenir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus. » – Anonyme
Vers un métier adapté à mes besoins
Après 15 ans en pâtisserie, un métier physique et exigeant, je savais que je devais opter pour une activité plus sédentaire.
J’ai commencé à explorer les métiers sur des sites comme France Travail et Onisep. Je cherchais un métier répondant à trois critères :
- Moins physique, pour préserver ma santé
- Flexible, me permettant de travailler de n’importe où.
- Porteur, avec des débouchés concrets.
Je me suis renseignée sur les secteurs en tension, les salaires moyens et les perspectives d’emploi. Après des heurs de recherche et d’exploration, une évidence s’est imposée : le métier de community manager.
Avec mon expérience sur les réseaux sociaux et mon goût pour la créativité, ce choix cochait toutes les cases : flexibilité, accessibilité depuis n’importe où, et missions variées.
Le financement
Pour y voir plus clair sur la question du financement je me suis rendue sur mon compte CPF (Compte Personnel de Formation) pour consulter mes droits acquis. À ma grande surprise, j’avais accumulé une somme suffisante pour envisager plusieurs options de formation. Cette découverte m’a soulagé et redonné un peu de confiance pour la suite.
Choisir c’est renoncer
Bien que beaucoup d’options s’offraient à mois, choisir une formation s’est révélé un défi. Avec une multitude d’écoles et d’instituts, j’avais très peur de me tromper et de gaspiller mon CPF. Je me répétais sans cesse : « Et si je faisais le mauvais choix ? ». Mon syndrome de l’imposteur me murmurait : « Tu n’as pas les compétences pour ça. Personne ne t’attend. Tu n’y arrivera jamais. »
Finalement, j’ai pris une décision en me rappelant qu’oser, c’est avancer. J’ai choisi une école de reconversion pour adultes, située dans mon quartier préféré de Paris. Le format présentiel me semblait idéal pour me remettre dans un cadre structurant après 10 ans hors des bancs d’école. Il s’est avéré finalement que ce n’était pas la meilleure option pour moi mais nous y reviendrons plus tard…
Surmonter les obstacles
Malgré ma motivation, un dernier obstacle subsistait: je n’avais pas le niveau académique requis pour intégrer cette formation.
J’ai donc dû remplir un dossier de validation des acquis. Ce travail, qui me semblait insurmontable au départ, m’a forcée à me poser et à structurer mes motivations. Après deux semaines d’attente interminable, j’ai enfin reçu un mail : j’étais acceptée !
En conclusion
Ce parcours pour trouver un nouveau métier m’a appris une chose essentielle : chaque étape, même stressante, est une victoire. Si vous envisagez une reconversion professionnelle, sachez que le chemin est rarement linéaire, mais toujours enrichissant.
Pour en savoir plus sur mon parcours de reconversion, découvrez mon article sur le métier de community manager.
